La deuxième économie de la zone euros, c’est l’attribut classique de la France dans les milieux économiques. En comparaison avec la première économie, l’Allemagne, elle, a un taux de chômage bien plus important, ses villes ne cessent d’être tourmentées par des troubles et le mécontentement des jeunes ou de certains secteurs publics ou privés, et le pays est constamment affaibli par la chute des notations. D’où la raison du gouvernement français de procéder, l’année prochaine, à des réductions budgétaires s’élevant à 15 milliards d’euros. Le gouvernement français se rend compte, qu’après cinq ans de quasi aucune croissance ou même de récession, a besoin de changer de manière cruciale le monde de l’entreprise dans le pays afin d’encourager les entrepreneurs autochtones et d’attirer les entrepreneurs étrangers. Les conditions dans le pays sont idéales : le marché français compte 66 millions d’habitants, la France est capable d’attirer de dizaines de millions de touristes, sans parler des migrants instruits provenant des pays plus pauvres de l’Union européenne. Mais les craintes ne sont pas bien fondées: après l’aversion initiale pour les plombiers polonais, c’est effectivement les immigrés qui soutiennent la croissance de l’économie du pays.
La France a en plus encore un autre atout de son côté : la valeur culturelle. De même que le français reste dans le monde diplomatique la langue officielle, la France reste une référence dans les arts ou dans la gastronomie. Cela donne au pays un créneau pour se rétablir plus vite de la crise financière et de la dette. Les entreprises industrielles françaises sont des employeurs importants dans l’Europe entière, elles se rangent parmi les premiers investisseurs étrangers après la chute du rideau de fer. En partie, c’est dû aux liens historiques: La France avait des relations très étroites avec la Tchécoslovaquie d’entre-deux-guerres, en effet, Milan Štefánik était général français. Mais le pays a des relations similaires même ailleurs à l’Est, par exemple en Roumanie. Il n’est donc rien d’étonnant que les usines automobiles se sont implantées bien évidemment dans les pays liés par leur histoire: Tandis que la Slovaquie a vu s’implanter PSA Citroën Peugeot, Renault a repris la marque roumaine Dacia et a transformé ses usines en usines modernes. Pour les deux pays, ces investissements signifiaient des dizaines de milliers d’emplois et l’arrivée des fournisseurs équipementiers automobiles qui ont relancé l’économie des périphéries des usines automobiles. Là où il fallait, la construction de voies rapides et d’autoroutes a été achevée grâce au soutien de grosses entreprises françaises de BTP.
Predplaťte si TREND za najvýhodnejšiu cenu už od 1 € / týždeň
- Plný prístup k prémiovým článkom a archívu
- Prémiový prístup na weby Mediálne, TRENDreality a ENJOY
- Menej reklamy na TREND.sk
Máte už predplatné?